L'UE : dans le mur ou pas dans le mur ?

Publié le par Pivot

Avant de poursuivre l'intégration, il serait bon de définir l'UE. A la signature des premières négociations avec la Turquie, les euros septiques ont exulté, parce qu'ils y voyaient le triomphe d'une Europe britanique, c'est à dire libérale et rien de plus. Ni de grandes politiques communes hors la déréglementation, ni de future fédération possible. On accepte tous le monde, même des économiquement très différents, dans notre super uE, comme une sorte d'OMC régionale. Le fédéraliste que je suis hurle à la mort.

Définir d'abors ce qu'est l'UE : simple alliance néo-libérale ou véritable entité politique et identitaire, dans le bon sens du terme, celui qui pousse à construire une histoire commune.

Si, comme la présidence britanique actuelle de l'Empire s'en réjouit et comme la Constitution le confirmait, ce n'est qu'une super zone de libre échange, je suis pour sa déstruction pure et pure. Si c'est la super entité politique commune et historique, je la soutient du fond du coeur. Comment expliquer le fait que j'hésite sans cesse entre ces deux opinion diamétralement opposées, si ce n'est par le fait des demi-réponses batardes qu'on nous fait.

Telle quelle, l'Union ne veut rien dire de cohérent. Décidons de ce qu'elle est (et non, ceux qui disaient que la Constitution ferrait justement cela mentent, ce texte était la pure transcription sur le papier de la batardise de notre Union) pour enfin savoir si, oui ou non, nous soutenons sa construction.

Je voudrais de tout coeur d'une UE comme les USA furent après la guerre d'Indépendance. Je refuse tout entier d'une UE comme une ALENA transmutée au vieux continent.

Soyons clair dans les bases pour avancer sur un chemin doit. Pour pouvoir enfin cesser ces "trois pas en avant, trois pas en arrière, trois sur le côté, et trois de travers..."

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