Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

poesie

Poésie : Le jeune soldat

Le corps capitonné des oies en branle basLe soldat nu soupire devant leur vol tremblantIl épaule sans bruit et son fusil abatUne oie qui soudain tombe en étoile de sang Par la fenêtre ouverte le soldat ricanantBaisse son arme et dans sa bouche doucementPlante...

Lire la suite

Poésie

Passe par l’arbalète. Mutile le scorpion. Abreuve toi dans la demeure du serpent d’ombre, cet homme au visage difracté qui craint encore le jour malgré les nuits passées à devenir humain, bois les tisanes creuses qu’il a dans sa maison préparées les mois...

Lire la suite

Poésie : Le pays volé

I. J’ai conscience de ton cri : au-delà, le royaume devient silencieux. Dans la bouche d’acteur d’argile blanche, la poésie prend le corps, le fusil sur la tempe, des autres fruits. La route est effacée ; ailleurs, des pillards de sous-marins cherchent...

Lire la suite

Poésie : La femme

Elle est belle la femme avec son sang battu comme le sang des mers. Et ses yeux de faucon qu’on aurait déchiré... C’est le corps emprunté à la mer. Pardon, éléments, j’ai volé votre innocence pour en faire de trop longues cascades sur le cœur de la femme....

Lire la suite

Poésie

Je pense à mes poèmes et j’ai peur et j’ai froid Je sais qu’ils me dépassent et sont plus beaux que moi Alors je dis tout bas entre mes lèvres blanches Samuel Samuel oubli et endors toi Pense à cet été qui s’épanche et à ce corps doux dans tes bras Et...

Lire la suite

Poésie : Le temps décapité

Ce sont les faux beaux jours vite décapités Avec ma bouche nue qui tant aurait voulu Rassurer d’un vieux fruit l’idole vermoulue De mes yeux blancs crevés de vaines cécités Le printemps qui s’est tu à la saison nouvelle Perdu de son courage aux nerfs...

Lire la suite

Poésie : Boucles d'Or à mon nom

J’avais le sang troublé Elle était ma naissance Jamais je n’ai trouvé de plus belle espérance Je ne sais pourtant pas Si sa bouche mortelle Avant que mon trépas n’arrive sera celle Qui troublera mon ombre aux goûts déjà blessés De ses chants les plus...

Lire la suite

Poésie

Je t’aime avec le son des poupées de papier Celle que j’ai pressées sur mon corps angoissé Elles avaient la douceur et la chaleur des fièvres Mais aucune n’avait le goût de ton visage Elles étaient les alcools trop sages. Je t’aime comme on dort à l’ombre...

Lire la suite

1 2 3 4 5 6 > >>