Poésie
Crispant mon poing serré sur le vif des saisons, enlaçant la mauvaise habitude du rêve et me laissant bercer au cri de l’abstinence, j’ai désolée l’étrange sève de croyance.
Cette sève anonyme qui brûlait sous ma peau
Qui se croyait vivance et n’exaltait que,
Que
L’enfouie nostalgie du temps des cerisiers
La ville battait peuple au rythme de mon cœur, ces foules impossibles qui fluctuaient mes yeux, comme le sang frappé en mes artères s’écoulait jusqu’à la prison.
Comme ce sang frappé de mortelles visions
Avec la science usée en une étrange union
S’enlaçaient s’enchaînaient et donnaient pour enfant
Le fruit trop plein de chair
Et toute autre richesse a fonctionnée un temps, avant de s’en aller et de donner sa lèvre pour une alter époque, où les rênes fixés à mes poignets se lacent aussi au corps des femmes.
C’est le cri de la faim
L’apogée de l’extase infiniment rimée
Sur un air passionnant de violence de l’âme
Qu’on exulte ou qu’on crève, moi je n’ai pas choisi de mourir un autre âge
Si tes lèvres sont !il^li !, si les miennes sont des dents blanches, je te. Comme ces cavalcades immenses entre la musique de Schubert et les « idoles idiotes de la poésie moderne ».
Il n’avait pas raison, il était vivant. Plutôt que toute autre explication.
Le sang des oliviers sur le mont des douleurs
Ne parviendrait pas même à supporter le corps épris de défaillance. Qu’un baiser vive ou meure, qu’il soit donné d’argent ou enchanté d’amour, la couleur veloutée des portes de la nuit répondait en écho au rouge de la plaie. Peut importait la vérité, Jésus était un art.
La vie peut être œuvre au sein de vérité et passer par ce cœur empreint de vérité.
J’ai aimé.
extrait de "Crachats et Braises"