Poésie
Son cheveu se retient de frapper ma blessure
Y coule en explosant l’amour que j’y cousis
Sa bouche s’éblouit aux lèvres de l’été
Rouge comme son corps ma veine déshabille
Une à une les lettres que j’y avais caché
A présent mis à nu – elle le sait elle le sait
Son rire va trancher ma douleur en ce rire
Qu’elle va avoir à voir sa beauté étudiée
Par ma main qui pourtant ne lui jamais parlait.