Poésie

Publié le par Futile

Je t’aime avec le son des poupées de papier

Celle que j’ai pressées sur mon corps angoissé

Elles avaient la douceur et la chaleur des fièvres

Mais aucune n’avait le goût de ton visage

Elles étaient les alcools trop sages.

Je t’aime comme on dort à l’ombre d’un palmier dans la ville d’été

Je t’aime comme on rit du bruit de la fontaine

Avec tes yeux gravés sur les quelques persiennes

De la maison d’été.

J’ai taillé dans le bois ton prénom silencieux

Reconnu ton prénom dans les pétales chus

Les fleurs des amandiers et les cerises blanches

Il a neigé sur mon espoir précieux

Mon amour pâle ou mon dimanche

Je t’aime comme l’Aube à la prunelle nue.

Alors je dis : « Je t’aime. »

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